MEZERG
Un ovni musical, c’est le qualificatif qui s’impose le mieux quand on en vient à
évoquer Mezerg. Cet artiste hors-norme, issu de la rue et des réseaux sociaux, qui
échappe à toutes les étiquettes, mais remplit les festivals du monde entier avec ses
performances d’homme-orchestre du futur.
Originaire de Bordeaux, ce grand gaillard – 1m91 – est tombé dans la musique à
l’adolescence. Il se passionne pour les Beatles grâce auxquels il va se mettre à la
guitare et au piano. Mais la révélation s’affirme avec les Doors, et le jeu de Ray
Manzarek, le claviériste, dont il reprend, à sa manière, le fameux “Riders on the
Il apprend le piano, entre au Conservatoire de jazz de Bordeaux mais, très vite, son
instrument fétiche montre ses limites, notamment au niveau du rythme. Il lui ajoute
un charley et une grosse caisse pour laisser libre cours à son amour du piano-boum-
boum (le nom qu’il donne à sa musique à ses débuts), et adopte Mezerg (raccourci
de son identité civile) comme nom d’artiste dès 2017. Installé à Paris pour suivre
une formation d’ingé son et se lancer dans le piano-bar, il découvre les musiques
électroniques, écume les soirées Balkan beats, multiplie les performances de rue
qu’il filme et publie sur internet.
Dès lors Mezerg ne s’arrête plus. Il se produit avec son big bazar dans le tramway
de Bordeaux, rejoint en stop, son piano préparé sous le bras, le festival Sziget à
Budapest, multiplie les happenings, découvre le Theremin. Un drôle d’instrument,
dont on joue avec les mains sans le toucher, qui lui permet de contrôler ses
synthétiseurs, tout en offrant une nouvelle gestuelle live, et une théâtralité
hypnotique, à celui qui déclare utiliser “tout son corps, des pieds aux mains, lors de
ses concerts”. 2019, le buzz autour de son single “Welcome Theremin“ précipite les
choses. Il est booké au Transmusicales, puis au festival Eurosonic en Hollande, où
il réalisera une de ses meilleures performances , tout en élaborant une tournée qui
doit l’emmener de Paris aux Etats-Unis. Mais, début 2020, l’épidémie de Covid
l’oblige à remiser ses ambitions. Il se confine à Lacanau, multiplie sur les réseaux
sociaux des vidéos décalées – comme celles où il fait de la musique avec une
pastèque et où il expérimente le piano-cocktail cher à Boris Vian. Il sort de la
pandémie de Covid avec une renommée encore plus puissante, compile tous ses
morceaux, où son sens aigüe de la mélodie se double d’un rythme irrésistible, sur
“Chez Mezerg”, un premier album qui frôle les 10000 copies vinyles. Un record !
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